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Patronymes Meljacois

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Patronymes Meljacois

Jusqu'au 11e siècle, les personnes ne portaient qu'un nom de baptême.
Au 12e siècle, l'explosion démographique oblige les populations à donner des surnoms aux individus afin d'éviter les confusions. Ce surnom est peu à peu transmis aux enfants donnant naissance au nom de famille.
L'ordonnance ou édit signé à Villers-Cotterêts en août 1539 par le roi de France François Ier sonne la naissance officielle du patronyme avec l’obligation pour le clergé de la tenue de registres de baptême.
Le français devient alors la langue officielle et exclusive du droit et de l’administration en lieu et place du latin et des autres langues (ou patois) des pays.
Après la révolution, l'état civil est créé par un décret du 20 septembre 1792. Il sera alors tenu par les maires succédant ainsi aux registres des baptêmes tenus par les prêtres.
Qu’il s’agisse des noms de lieux (toponymes) ou des noms de personnes (patronymes), les noms propres ne sont pas nés du hasard d’un quelconque assemblage fortuit de syllabes.
Le nom de famille est la base de l’identité individuelle et le fondement de l’identité familiale.
Il a une origine, un sens, une raison d’être qui peut fournir quelques informations sur l'origine de nos ancêtres (géographique, sociale, professionnelle, liée à l’apparence physique ou aux traits de caractère...), même si, au fil des siècles, il a probablement évolué.
Ainsi avons-nous tenté d’abord d’explorer l’ensemble des noms de famille de Meljac sur la base de la liste figurant sur l’annuaire téléphonique complété d’informations fournies en mairie; nous en avons identifié 58.
Dans un deuxième temps, conscients des noms fort présents dans nos mémoires mais absents de cet inventaire, nous avons recensé dans les registres d’appel de l’école public de Meljac au chapitre « UN SIECLE, ou presque, D'ECOLE A MELJAC » (1870-1969) de notre site www.meljac.net , 42 patronymes supplémentaires, disparus aujourd’hui, que nous nous sommes efforcés de renseigner.
Précisons enfin que nous avons au total traité de Meljac au sens large de « la paroisse » et non pas aux limites strictes de « la commune » approchant de ce fait des hameaux appartenant aux communes de Rullac ou de Saint-Just. Ainsi avons-nous à ce stade pu explorer une centaine de patronymes.
Nous souhaitons par avance vous présenter nos excuses pour les erreurs ou omissions que ne manquera pas de vous révéler la lecture de ce qui suit et vous demander de nous faire part de vos observations et critiques susceptibles d'enrichir le présent travail.

ALARY : Le Martinesq, Le Féraldesq, Grascazes
Le patronyme Alary correspond au prénom occitan « Alari = Hilaire ». Il pourrait provenir aussi du nom germanique Alaric du vieil allemand « all = tout » et « ric = puissant ».
Près de 4000 personnes portent ce nom en France aujourd’hui ; en Aveyron il est le 69ème sur les 20000 patronymes que compte actuellement le département, des noms les plus répandus. Parmi les noms de même origine, on retiendra : Alaric, Allary, Allery, Alric, Alriq, Alriquet…

ALBINET : Grascazes Basses, La Tine, Le Clot, Le Féraldesq, Le Puech Issaly, Le Bourg.
Ce nom correspond à un diminutif du prénom Albin (Aubin, Alban) , du latin « albus = blanc ».
On en compte environ 1400 en France ; l’Aveyron (79ème des patronymes les plus portés sur le département) et le Tarn étant les deux premiers départements en nombre d’implantations de ce nom.

ALBOUY-BONAL : La Tourénie.
Albouy est un patronyme fréquent dans l'Aveyron (le 33ème des noms les plus répandus en Aveyron) et le Tarn qui provient du nom de baptême Aubouin (Alboin), lui-même d'origine germanique, Albowin (alb = elfe et win = ami).
Ils sont plus de 3500 à porter ce nom en France.
On rencontre des variantes parmi lesquelles : Aubouy, Alboui, Albouis, Albouys.
Les formes avec s final permettent cependant d'envisager une autre signification : le fils de celui qui s'appelle Bouy, Bouis (Bouy étant le nom de lieu où pousse le buis).
Le patronyme Bonal surnomme à l’origine, un homme brave; sens que l’adjectif avait au Moyen Age (ils sont plus de 1600 à porter ce nom en France).
Notons par ailleurs que nombre de noms portés en Aveyron sont construits à partir de l’adjectif bon : Bonnafé, Bonnefis, Bonfils, Bonneviale, Bonnefous, …

ALBY: le Bourg
En relation avec Albi ; le patronyme Alby est très présent dans le Tarn.
Orthographe « vieillie » d’Albi dont le préfixe celte « Alp » désigne un lieu escarpé, un promontoire.
Il peut s’agir simplement d’une variante du prénom Albin (du latin albus = blanc, en rapport avec. les falaises calcaires entourant la ville d’Albi) ainsi qu’on l’a vu plus haut pour le patronyme Albinet.
On rencontre fréquemment aussi le patronyme Dalbis qui doit désigner celui qui est originaire d’Albi.

ALMAYRAC: Le Féraldesq, Le Bourg.
Nom occitan dont la finale « AC » renvoie à un nom de lieu ; proviendrait d’un nom de personnes germanique « Hartmar » qui prolongé du suffixe « ac » produit « Armairaco, Almairaco ».
Il n’existerait qu’une seule commune ( comptant 275 habitants, les Mairacois) en France portant le nom d’Almayrac ; dans le Tarn à proximité de Sainte-Gemme et Mirandol-Bourgougnac.
On trouve aussi le patronyme Dalmayrac qui désigne une personne originaire d’Almayrac.
Ces noms de famille ne sont pas très répandus hors de l’Aveyron et du Tarn.

ALVERNHE :
Porté dans le Rouergue (variantes : Alvergne, Albergne), le nom désigne celui qui est originaire d'Auvergne ; « l’Arverne »
On retrouve dans le nom des Arvernes, la racine gauloise « vernos » ; ceux qui sont proches des aulnes (voir plus bas, le patronyme Vernhes). La Gaule était couverte de forêts et les gaulois cherchaient pour installer leurs villages, des lieux proches de points d’eaux. L’aulne est un arbre qui pousse dans les endroits humides.
Alvernhe figure comme tel au 315ème rang des noms les plus portés en Aveyron. Les dérivés Alvergnas et Alvergnat que l’on trouve notamment en Loire ou en Haute-Loire ont le même sens. Au Clot de Meljac était installée une famille Alvernhe.

AMAT- SAUSSOL : Grascazes.
Historiquement multi-présent à Meljac (le Mas Ricard, le Clot, Grascazes…), le patronyme Amat a désormais disparu de notre commune. Des descendants, portant le patronyme « SAUSSOL» ont une résidence secondaire dans la maison de famille de Grascazes.
Le patronyme Amat provient comme Amans, de l’adjectif latin « amatus », aimé, lui-même utilisé comme prénom latin et reste particulièrement présent en Rouergue. Il est au 460ème rang des patronymes existants sur l’Aveyron.
Le patronyme Saussol est porté dans l'Aveyron (au 478ème rang sur 20000 des patronymes aveyronnais) et les départements voisins, notamment le Tarn et l’Hérault.
Il est probablement dérivé de « sauç » = le saule, désignant un lieu où poussent les saules.
Il pourrait aussi correspondre à l'occitan "saussola" = sauce, soupe au vin, pain trempé dans du vin.

ANGLE ou Anglès :
A l’origine, ce nom est tout simplement la forme méridionale du mot Anglais et désigne celui qui est originaire d’Angleterre ou d’une province appartenant aux Anglais. En pays occitan, ce nom peut aussi désigner celui qui est originaire de bourgs ou de lieux dits portant ce nom comme la commune d’Anglès dans le Tarn.
Très porté en Aveyron, le patronyme connaît aussi de nombreuses variantes un peu partout en France, comme Dangles, Danglès, Inglès (en Catalan), Angleys, Langlois, Langlais, Langloys…
Une famille portant le patronyme Angle était installée à Grascazes.

ASSIE :
Les Assié sont près de 2200 en France mais sont particulièrement présents dans le Tarn et l’Aveyron.
Assié est un nom de personne d'origine germanique, sans doute Anshari (ans = nom de divinité païenne + hari = armée). Les formes Asser, Assier, Assrin semblent avoir la même origine.
On rencontre aussi la variante Dassier qui désigne celui qui appartient à la famille, au domaine, à la maison de celui qui s’appelle Assié. À noter cependant qu'en occitan le mot "dasièr" signifie "hier".

AUBRIT : Cabrol.
Aubrit et Aubry ont probablement une même origine ; un nom de personne d’origine germanique (Albaric : ab = elfe et ric = puissant).
Le patronyme sous la forme Aubrit est fort peu répandu ; de l’ordre de 700 personnes le portent en France.
A l’inverse, sous la forme « Aubry », il vient au 126ème rang (sur plus de 1,2 millions de noms existant en France) des patronymes les plus répandus dans notre pays.
Les « Aubrit- Aubry » et leurs variantes (Obry, Lobry, Desobrit, Aubrière, Aubril, Abry…) sont aujourd’hui très majoritaires au nord de la Loire même si nous en connaissons « sous Meljac ».

AZAM : Grascazes-Basses, Le Martinesq, les Combets.
A l’origine, il s’agit de la forme méridionale du nom de baptême donné en hommage à Adam, « premier homme créé par Dieu à son image ».
En hébreu, Adam signifie selon les sources, «terre et sang » ou « poussière de la glèbe » ou encore « tiré de l’argile ».
Sous sa forme Azam, ce patronyme est très présent en Aveyron (c’est le 254ème des noms les plus portés en Aveyron), Tarn et d’une manière générale sur le Midi-Toulousain et le Languedoc alors que l’on n’en recense qu’à peine 1600 sur l’ensemble du territoire. (Notons au passage le nom de Mazamet autrement dit « mas adamet » ou la maison du petit Adam).
On trouve aussi la forme Azan en Provence, Asam en Tarn et Tarn & Garonne, Azans dans le Jura, voire Azzam dans le monde arabe.
Toujours dérivé de « notre ancêtre Adam », on trouve encore Adenot, Adnet, Adné… car s’il est vrai que le patronyme Azam est relativement rare en France sous cette forme, le patronyme dont il est issu, Adam, est par contre très répandu en France et en Europe ainsi que dans l’ensemble du monde anglo-saxon (cf. l’importance de la Bible dont la Genèse, dans ces régions du monde).

BARTHES : Le Martinesq, Le Puech Issaly.
On trouve aussi Barthes, Barthès, Barthez…et ils sont plus de 15000 personnes à porter ce patronyme en France (Barthes est le 216ème des noms les plus portés en Aveyron) ; la grande majorité se trouvant sur le Sud-Ouest.
Du gaulois « barto » = hallier, il s’agit d’un patronyme tout à fait caractéristique du Sud-Ouest ; qui est un nom de lieu désignant un buisson, un bosquet, un terrain humide au bord d’un ruisseau couvert de broussailles, de ronces et de genêts, « un barta ».
On trouve aussi, de la même origine, Barte, Bartet, Barthas, Barthassat… et pas loin de nous, à quelques 4 ou 5 kilomètres à vol d’oiseau de Meljac, le lieu-dit « la Bartherie » de Centrès où les Barthes de Meljac auraient quelques racines.

BATAILLE : Le Bourg
Il est habituel de faire de ce patronyme un surnom familier, le plus souvent moqueur pour désigner une personne aimant bien se battre.
On trouve des « Batailles » dans toute la France mais principalement dans le nord du Pays et en Languedoc-Roussillon.
Bataille désigne un batailleur dans le nord de la France et un sonneur de cloches dans le sud.
Plus répandus dans nos régions, les patronymes « Battu, Battut ou Battut » sont issus de l’occitan et, désignant le lieu où l’on bat le grain et par extension l’habitant d’un lieu défriché, semble n’avoir aucun rapport avec le patronyme Bataille.

BAUDY : Le Cluzel.
Le patronyme « Baudy » pourrait provenir de l’occitan « baud », qui signifie joyeux, hardi ou d’un ancien nom germanique « bald » signifiant, audacieux, courageux.

BAYOL :
Ce patronyme réfère au mot baille qui désignait autrefois la couleur bai (brun-rouge) du cheval.
Bayol désigne ainsi un homme dont les cheveux avaient cette couleur.
Ils sont plus de 1700 à porter ce nom en France mais leurs trois premiers départements d’implantation sont l’Aveyron, le Tarn et l’Hérault.

BESSIERE : Le Bourg
Le patronyme Bessière ou Bessières provient du latin « bettiu » qui donna en vieux français le mot « bez, bes », le bouleau. Bessière est le 27ème des noms les plus répandus en Aveyron.
Il a été donné comme nom de famille aux personnes qui habitaient près d’un bois de bouleau. On trouve en France environ 5000 porteurs du patronyme Bessière et environs 2500 sous la forme Bessières; sans compter les nombreux « Bes, Besse, Besset, Bessettes, Bessou, Besombes… ».

BIARGUES : Le Bourg
On trouve autour du nom Biargues, les variantes Bargue, Barge, Berche…qui désignerait le bord d’un cours d’eau : la berge ; la variante Barge désignant plus précisément une barque à fond plat et, par extension, celui qui l’utilise.
En Limousin et en Poitou, la variante « Barge » signifie fenil.
Ainsi, les origines du patronyme « Biargues », nécessitent-elles là d’être précisées.
BOSC: Soulages, Le Puech Issaly, Le Bourg
Du latin « buscus » = bois ; emprunté au gaulois « bosco » et/ou au germanique « bosk », Bosc est une variante méridionale du mot bois.
Utilisé comme patronyme, il désigne une personne qui habite près d’un bois. Plus de 8000 personnes portent ce nom en France, par ailleurs très répandu dans notre région. En Aveyron, Bosc est le 57ème sur 20000, des noms les plus portés.
Les patronymes tels que « Bouscal, Boch, Bosch, Boschat, Boschi, Bosq, Bosquier, Bost, Boust, Bosquet, Bousquié, Bousquet, Dubosq, Dubost…ont la même origine.

BOUBIL :
Rare, le nom est surtout porté dans l'Hérault. Ce patronyme figure dans les anciens registres d’appels de l’école de Meljac.
Boubil est probablement une variante Baubil, surnom possible pour un bègue (du latin, balbus qui a donné aussi ébaudi).

BOUSQUET: Le Pouget, Le Bourg, La Treillie.
Le patronyme « Bousquet » provient de Bosc et veut désigner comme Bosc, une personne habitant près d’un petit bois.
C’est un nom très répandu en Aveyron (le 2ème après le patronyme Fabre, sur 20000 patronymes répertoriés sur le département, des noms portés en Aveyron); en France on en compte plus de 20000.
Busquet et Busquets se rencontrent également et sont des variantes de Bousquet.

BOUTEILLE:
Le nom avec ses variantes et ses diminutifs (Bouteilles, Bouteilloux, Boutheilloux, Bouteillon) désigne celui qui est originaire d’un lieu-dit Bouteille, toponyme fréquent qui a le sens de « petit-bois ».
Bouteille peut aussi désigner, même si cette explication semble plus rare, un fabricant ou un marchand de bouteilles aussi bien qu’un échanson qui sert le vin.
Le nom de Bouteille est surtout porté dans l’Aveyron, la Loire et le Tarn . Dans l’Aveyron, il est au 497ème rang des noms les plus portés.
Une famille Bouteille était installée au Bourg de Meljac.

BOUTONNET:
Plusieurs étymologies sont possibles. Diminutif de Bouton, patronyme très porté un peu partout. Il doit s’agir le plus souvent d'un nom de personne germanique, Boto (bod = messager). On ne peut cependant pas exclure son origine comme utilisé soit pour désigner celui qui a des boutons sur le visage (il vient alors de l’ancien français boutoncel= bouton), soit à titre de surnom d'un marchand de boutons.
À noter enfin que, surtout aux environs de l'Auvergne, il peut s'agir d'un toponyme, diminutif de "bout" (= bois)."
On compte aujourd’hui 2600 Boutonnet en France, majoritairement présents dans l’Aveyron et dans le Cantal et connaît les variantes : Boutounet, Boutonnat, Boutet, Bouthenet, Bouthenot, Boutonnier...

BOUZAT:
Nom de baptême ancien, assez fréquent dans l'Aveyron, la Vienne et la Haute-Vienne. On en compte au total près d’un millier en France.
Rattachée à la paroisse de Meljac une famille Bouzat vivait au Bouyssou.
Le patronyme Bouzat est probablement d’origine germanique et issue de bos = méchant et hard = fort.
On connaît les variantes de même origine :Bouzard, Bouzeau…

BOYER : Soulages, La Treillie, le Suc, Las Carrals.
Le nom de « Boyer » désigne un bouvier, un conducteur de bœufs. C’est un patronyme très répandu dans tout le domaine occitan, de la Haute-Loire à la Provence et au Sud-ouest ; on en compte près de 60000 en France. En Aveyron, le patronyme Boyer est le 13ème des noms portés actuellement.
Parmi les variantes de Boyer on trouve « Boyé, Bouyer, Bouvier, Lebouvier, Leboyer … »
On connaît aussi la variante « Boyreau », diminutif de Boyer.

CAMBON : Grascazes
Le patronyme « Cambon » désigne les personnes originaires de Cambon, toponyme fréquent dans notre région (80ème sur 20000 noms portés en Aveyron). Le mot est formé sur la racine « camg » qui signifie courbe, méandre de rivière (du gaulois « cambo » = courbe).
Cambon désigne ainsi des personnes possédant des terres fertiles cernées par les méandres d’une rivière. On connaît aussi les variantes « Camon, Camont, Camou… ».

CAILHOL:
Deux origines possibles sont identifiées pour ce patronyme.
Cailhol, de l’occitan calhau, la pierre, peut évoquer pour l’individu qui porte ce nom, un lieu d’origine particulièrement pierreux. Ce nom peut aussi désigner un individu à la chevelure ou à la barbe poivre et sel (de l’occitan calhol = bigarré).
Ils sont un peu plus de 700 à porter ce nom en France ; principalement dans l’Aveyron, l’Hérault et le Tarn-et-Garonne ; nombre auquel il faut ajouter les variantes Caillol, Cayol.
Des familles Cailhol vivaient à Meljac le Bourg et à Grascazes.

CANAC:
Canac est un nom de lieu ; plusieurs hameaux dans l’Aveyron et le Tarn portent ce nom qui a ensuite servi de patronyme aux familles qui y vivaient ou en étaient originaires.
Le sens probable des lieux-dits Canac (ou Cannac) est le domaine de Canus ou Canius, personnages latins. Ils sont 1400 en France à porter ce patronyme qui en Aveyron se situe au 215ème rang des noms les plus portés. Sa variante Cannac se situe en Aveyron au 907ème rang.
A Meljac, la famille Canac se tenait à la ferme du Clot où vivent aujourd’hui ses descendants Gaubert- Capoulade.

CAPOULADE : Le Clot.
En occitan, une capoulade (capolada) est un hachis. Par extension, ce mot a surnommé le cuisinier.
La capolada désigne également un lieu recouvert de bois chablis, renversé par la tempête. Le toponyme est dans ce cas devenu nom de famille.
Le patronyme Capoulade est au 520ème rang des 20000 noms portés en Aveyron.

CARTAUD : le Bourg.
Pourrait désigner celui qui habite ou est originaire d’un lieu-dit « Cartade » ou « la Cartade » ou « les Cartades »
Le toponyme est dérivé de "quart" ou de "quarta", une ancienne mesure agraire.
Le nom de Cartaud est présent dans le sud-ouest et particulièrement l'Aude, les Pyrénées-Orientales, ainsi que dans le Puy-de-Dôme. Cartaud pourrait aussi être une dérive de Cartier = charretier.
Le patronyme Cartaud semble n’avoir que peu de porteurs en France où l’on en trouverait qu’une centaine.

CAYRON:
De l’occitan caire, la pierre carrée ; du catalan cairo, la brique utilisée dans les constructions ; le nom Cayron traduit la localisation d’origine de la famille : un lieu pierreux ou un hameau portant ce nom. On peut aussi penser à un surnom donné à un briquetier.
Ils sont près de 1200 à porter ce nom en France ; principalement en Aveyron (Cayron est au 202ème rang des noms portés dans ce département) et en Lozère ; ce sans compter les variantes qui ont le même sens : Cayre, Cayrn, Cayrat, Cayrel, Cayrade, Cayrouse…
Une famille Cayron vivait à la Bessière.

CAZOTTES:
Cazottes est probablement un diminutif du mot caze, maison en occitan. Utilisé comme surnom, il désigne l’habitant d’une maison petite ou modeste.
Le patronyme Cazottes se situe au 302ème rang des noms portés en Aveyron. Cazals, Cazalas, Cazalis, Cazalet, Cazalot, etc… ont la même origine.
Les « anciens » se souviennent probablement du facteur Cazotte qui venait de Lédergues distribuer le courrier à Meljac.

CLERGUE :
Ce patronyme désignait un clerc.
On se rappellera à la relecture du chapitre « Paroisse, 3ème partie », qu’un prêtre nommé Clergue fut curé de la paroisse de Meljac de 1883 à 1906.
(http://www.meljac.net/page_paroisse/SMN_Paroisse03.htm )
Le patronyme Clergue est au 975ème rang des noms les plus portés en Aveyron.

COMBES :
Combes (ou Combe) est un nom de famille très fréquent dans la partie sud de la France. Il trouve son origine dans cumba, terme gaulois, qui évoque une vallée encaissée (cf. le lieu-dit « les Combets » sur la départementale 63 qui va de la Croix de l’Homme mort à Grascazes).
Le patronyme de Combes a été attribué à ceux qui habitaient ce type de relief.
Ce nom du sud est porté par plus de 13000 personnes en France ; particulièrement en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Ce patronyme connaît de nombreuses variantes de même origine parmi lesquelles : Combal, Combalier, Combalot, Combaz (variante savoyarde), Combeau, Combon, Combacau, Combelles, Delacombe,, Lacombe , Lacome, Lacomme…

COSTES :
Le nom Costes désigne le lieu d’origine de la famille : une colline, un coteau, une côte (du latin costa).
On dénombre aujourd’hui en France plus de 9000 porteurs du nom Costes et près de 22000 de la forme Coste, sans s ; sachant que les Costes avec s sont principalement dans le sud du pays, particulièrement nombreux en Rouergue.
Les patronymes Costa, Costard, Costas, Costel, Costella, Costet, Costil, Coston, Cotelle, Delacôte, Lacoste...ont la même origine.

COUDERC :
Du gaulois « cotéricum », le nom Couderc ou sa variante orthographique Coudert est très fréquent dans toute la partie sud de la France ; avec Couderc majoritaire en Midi-Pyrénées (on en compte plus de 11000 en France pour près de 9000 Coudert) alors que Coudert se trouve d’avantage plus haut, dans le Limousin et le sud du Massif Central.
A Meljac, la famille Couderc était installée au Martinesq sur la propriété actuelle de Guy Barthes.
Couderc est à l'origine un toponyme (còderc) désignant un espace inculte près d'une ferme, un petit pré jouxtant la maison ou encore un pacage communal, sorte d’espace gazonné qui forme le centre du hameau ou du village et qui est laissé à la disposition des riverains.
On trouve d’autres variantes ayant le même sens : Couder, Couderchet,, Couderchon, Coudeyras, Coudeyre…

COURTIAL :
Le patronyme Courtial désigne celui qui habite le lieu-dit le Courtial ou dont la famille en est originaire.
Le mot trouve ses racines dans les noms latin cohortile, l’enclos, le jardin ou cortem, le domaine.
Le patronyme Courtial est majoritairement porté dans le sud de la France, en Ardèche, en Aveyron (où il est au 351ème rang des noms les plus portés dans ce département) et dans la Loire. On trouve ainsi plusieurs hameaux de la Loire et de l'Ardèche qui se nomment (le) Courtial.
Une famille Courtial était installée avant la famille Sigal (voir plus bas), dans la maison où est aujourd’hui la famille Fenoglio (voir plus bas), au Martinesq de Meljac.
Parmi les variantes du patronyme Courtial, on retiendra Courthial (avec un H), Courtias ou Courtiau, Courthiau…

CRANSAC :
Cransac évoque le lieu d’origine de la famille qui porte ce nom. On pense entre autre à la ville de Cransac dans l’ancien bassin houiller de Decazeville, célèbre pour les vertus de ses eaux.
Le patronyme Cransac figure au 304ème rang des noms les plus portés en Aveyron.
Une famille Cransac habita au Clot et à la Tine de Meljac.

DELEUZE: Le Bourg.
Euze, euse, euse, elze ; « yeuse » en Rouergue, Provence et Auvergne.
Nom qui désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit l'Euze (= l'yeuse, le chêne vert ; du latin ilex -ou elex-, ilicis).
Des interférences peuvent se produire avec « heuze » (du latin hélix, hélicis), qui désigne une espèce de lierre.
On le trouve aussi dans le nord de la France et en Belgique, où il semble correspondre à la commune de Leuze, dans l'Aisne.
On rencontre aussi la variante Deleuse portée notamment dans les Alpes-Maritimes.

DELMAS :
Le nom Delmas vient du latin mansus qui a donné mas au sens de maison rurale et d’exploitation agricole avec la maison d’habitation et les terres qui en font partie. Ce patronyme Delmas, désigne celui qui habitait ce mas ou la famille qui y a ses origines.
La France compte aujourd’hui 17000 porteurs du nom Delmas principalement installés dans le sud et, mais il s’agit d’une émigration relativement récente, à Paris.

DIANA : La Baraque de Marcillac
Ce patronyme est nouveau et récent à Meljac. Il est celui du couple Eugénie et Ottavio qui ont acheté la maison de Fernand Tayac (décédé en mai 2011) et s’installent à la Baraque de Marcillac en 2012 : qu’ils soient les bienvenus à Meljac.
Unique à Meljac, ce patronyme est fréquent en Italie et trouve son origine la plus probable dans le matronyme, nom de personne féminin renvoyant à la déesse Diane. Le nom commun « diana » a dans certaines régions d’Italie, le sens de fée, de magicienne.
Une autre origine est évoquée correspondant au mot « decano » = doyen, titre porté par la personne qui dirigeait une petite cité (l’ancien bailli, en France).

ENJALBERT : La Tapie, Gintou, Le Mas Ricard, Le Puech Issaly, Le Bourg.
Nom fréquent dans le Rouergue, Enjalbert est le 43ème des noms les plus portés dans le département de l’Aveyron.
On trouve dans cette région toute une série de patronymes commençant par Enjal, Enjel, Engel, qui sont des noms de personne d'origine germanique, autrement dit d'anciens prénoms. La racine enjal correspond au germanique engil (sans doute pointe d'une arme, lance). Quant à -bert, c'est une racine qui signifie "brillant" (berht).
Parmi les variantes ayant la même origine, on notera : Enjalbal, Enjalran (voir ci-dessous), Enjalric, Enjelibert, Engelibert, Engelbert …

ENJALRAN :
Enjalran est l’un des nombreux patronymes rouergats commençant par la racine germanique enjal- (voir plus haut, le partonyme Enjalbert) formée sur ang = lance, pointe, ou peuple des Angles. La seconde racine est -hramm (= corbeau).
Enjalran est surtout porté dans le Tarn tandis qu’Enjalbal et Enjalric le sont dans l’Hérault et Enjalbert dans l’Aveyron ; autant de patronymes ayant la même origine.

EUZIERES :
Du latin ilex, ilicis, l’yeuse en français est également connue sous le nom de chêne-vert ; arbre au tronc court, aux feuilles persistantes garnies de piquants et qui affectionne particulièrement les terres sèches et chaudes (ne pas confondre avec l’heuze - du latin hélix, hélicis – le lierre)
Le patronyme Euzières est relativement peu fréquent dans l'Aveyron (il existe aussi sous la forme Euzière) ; il est plus répandu dans le Gard et l'Hérault, où il désigne le chêne-vert ou le bois de chênes verts.
On se rappellera de Joseph Euzières, le « pastrou d’Alary » du Féraldesq, décédé à Meljac en février 2008.

FABRE :
Le patronyme Fabre est l’aboutissement phonétique en occitan du latin faber, ouvrier.
En langue d’oïl, ce même mot latin faber donne fèvre, qui signifie également ouvrier mais qui se spécialise au sens d’artisan qui travaille le fer.
Ainsi, Fabre désigne en ancien français, le forgeron et est l'un des patronymes les plus courants en Europe, sous ses diverses formes (Faivre, Lefèvre, Faure, etc ...), en France où l’on en compte aujourd’hui, plus de 45000 Fabre et en Aveyron où Fabre est le premier au rang des noms les plus portés.
Il faut dire qu’en effet, le métier de forgeron évoqué par ce nom qui était présent pratiquement dans tous les villages, a entraîné une diffusion massive du surnom.
Dans la paroisse de Meljac on connaissait des Fabre à la Tapie où ils précédaient les Pomarède et au Bouyssou… Le 24 décembre 1906, un arrêté municipal nomme M. Louis Fabre du Bouyssou,« ancien instituteur », « garçon de bureau de la commune de Meljac ». Il sera confirmé le 1er janvier 1907 comme secrétaire de Mairie (voir à ce sujet, la brochure « 1906-2006 - Centenaire de Meljac »).
Nombreux sont, les « Fabre célèbres » à des titres divers tels, parmi les Aveyronnais, l’entomologiste de Saint-Léons de Lévézou, Jean-Henri Fabre (1823-1915) ; le député puis sénateur de l’Aveyron Joseph-Henri-Amant Fabre ((1842-1916) qui fit instituer en 1884, la fête nationale en l’honneur de Jeannne d’Arc ; le député de l’Aveyron, maire de Villefranche de Rouergue, président du Mouvement des Radicaux de Gauche, ancien médiateur, Robert Fabre… On pourrait citer aussi, bien que non aveyronnais, le révolutionnaire Fabre d’Eglantine né à Carcassonne, qui fit ajouter à son nom « Eglantine » en souvenir de «l’églantine d’argent » qu’il remporta aux jeux floraux de Toulouse ; l’ingénieur Henri Fabre qui le premier, à la fin du 19ème siècle, fit décoller un hydravion, Denise Fabre présentatrice de télévision ou encore le laboratoire pharmaceutique castrais, Pierre Fabre…
Le patronyme Fabre connaît nombre de variantes et noms de même signification parmi lesquels : Favre, Fabver, Faure, Fabresse, Fabri, Favrat, Favrin, Favrot, Fèbre, Feuvre, Fébure, Févère…Lefebvre, Lefébure, Lefeuvre, etc…

FENOGLIO : le Martinesq.
Fenouil : C'est en Provence que le nom est le plus répandu. Il correspond au fenouil, sans doute comme toponyme devenu nom de famille (autre possibilité : surnom de producteur ou de marchand de fenouil).
Formes similaires : Fenoil, Fenoul. Formes italiennes : Fenoglio, Fenogli (Alpes-Maritimes, Piémont, Ligurie, le nom Fenogli étant très rare).

FLOTTES : La Tourinie, Grascazes Basses.
Dans le nord, le « flot » désigne la place communale ; le chemin public.
Le nom de famille Flottes pourrait être un toponyme avec le sens de terre irriguée (ancien français "floter" = irriguer).
Flottes est au 360ème rang sur 20000 des noms les plus portés sur le département de l’Aveyron.

FRANCOIS: Le Vergnas.
Nom de baptême issu du latin Franciscus. L'origine du nom est controversée. Pour les uns il vient du germanique frank, pour d'autres du latin francus. Mais, dans les deux cas, il signifie homme libre, ce qui simplifie les choses. La vogue de ce nom est tardive, car, avant saint François d'Assise (1182-1226), aucun saint digne d'intérêt ne s'était appelé ainsi. C'est dans le département du Nord que le nom est le plus répandu, tout comme ses variantes Franchois et Françoy et un diminutif, Françoiseau ou Francisou (plutôt en diminutif du prénom pour ce dernier).
On connaît aussi la variante « Lefrançois » patronyme désignant celui qui vient de France (porté surtout en Bretagne et en Normandie).

FRAYSSE: Grascazes. Le Bourg
Fraysse (du latin « fraxinus ») mais aussi, selon les divers dialectes occitans, Fraisse, Fraix, Frasse, Freixe, Freysse, Freisse, … désigne en occitan le frêne. On trouve aussi le patronyme « Frayssinet » qui signifie « petite frênaie ».
Le nom Fraysse désigne celui qui est originaire d'une localité ou habite un lieu-dit portant ce nom. Il compte plus de 6000 porteurs en France majoritairement dans le sud-ouest et particulièrement présents en Aveyron.
Fraisse, Fragnier, Frasse, Fressard, Defresne, etc…ont la même origine (voir aussi plus bas : Frayssinet).

FRAYSSINET:
Frayssinet signifie la petite frênaie, lieu planté de frênes.
Frayssinet désigne celui qui habite le lieu-dit ou est originaire d'une localité portant ce nom.
On compte en France aujourd’hui, moins de 2000 porteurs de ce nom et c'est dans le Tarn et l'Aveyron qu’il est le plus répandu.
Parmi les variantes de même origine on retiendra : Fraissinet, Fraiscinet, Fraycinet, Frayssines, Frenay,Fresny, Fressard, Defrene, Dufrene, Dufraisse… (voir aussi plus haut, Fraysse).

GAUBERT: Grascazes Basses, Le Clot,
Nom de personne d'origine germanique, Gautberht (gaut = goth + berht = brillant, illustre) ; il est aujourd’hui porté en France par près de 8000 personnes mais c'est dans l'Aveyron (en Aveyron, le patronyme Gaubert est le 30ème des noms les plus portés) ainsi que dans la Haute-Garonne qu'il est le plus répandu.
Les patronymes tels que Gaubard, Gauberthier, Gaubet, Gaubey, Gaubin…ont la même origine.

GARRIGUES
Ce patronyme provient du mot garric qui désigne dans de nombreuses régions un petit chêne rabougri, typique des garrigues méditerranéennes rocailleuses et arides auxquelles il a donné son nom. On connaît aussi, près de chez nous, le Garric dans le Tarn.
Ainsi les premiers Garrigues vivaient-ils dans une région de ce type ou en étaient originaires.
On compte en France plus de 6000 Garrigues et près de 3000 Garrigue.
Les patronymes Garric, Garriga, Garrigou, Garrigoux, Garriguet… sont de la même origine.On a bien connu à Meljac, Marcel Garrigues, dit « Marcelou » ; élevé chez Albinet de Cabrol, il fut domestique dans plusieurs fermes de la région et principalement chez Boyer de la Treillie. Il repose aujourd’hui au cimetière de Saint-Jean de Castelpers auprès de la sépulture de la famille Boyer.

GIMENEZ - Jimenez
Dérivé du nom de baptême castillan Jimeno, avec le suffixe de filiation –ez, fils de Jimeno. Le nom d'origine est l'hébreu Schiméon (= Siméon, Simon) qui signifie exaucé, entendu.. On notera que la célèbre Chimène du Cid correspond au prénom Jimena.
Les Gimenez et Jimenez sont nombreux, originaires d’Espagne, dans le sud-ouest. En Aveyron, le patronyme Gimenez figure à la 938ème place sur 20000 du classement des noms les plus portés.

GINESTET :
Du latin «genista», genêt, issu du celtique «gen », buisson, Ginestet est un toponyme désignant un lieu où pousse le genêt. Nombre de lieux-dits (on pense à Ginestet de Centrès) et villages existent portant ce nom.
Le patronyme est très porté dans l'Aveyron et le Tarn-et-Garonne ; et en France on compte plus de 3000 Ginestet auxquels il faut ajouter les 3500 Gineste et le millier de Ginisty.
A Meljac, on se souviendra des instituteurs Madame et Monsieur Ginestet qui assurèrent la tenue de l’école de 1926 à 1960 (cf. www.meljac.net , le chapitre « un siècle ou presque d’école à Meljac »).
On retiendra parmi les nombreux patronymes ayant la même signification : Gineste, Genest, Ginet, Ginesty, Ginisty, Genestoux, Ginestoux, Genestal…

GUIRAL
Guiral est un nom de personne d'origine germanique, Gerhard (ger = lance + hard = dur, intrépide).
Ils sont plus de 1700 à porter ce patronyme en France et on les trouve principalement dans les départements de l’Aveyron, du Tarn et Garonne et du Tarn.
On se souvient que, succédant à Amans Albouy, le Père François Guiral fut curé de Meljac de 1943 à 1963. voir à ce propos votre site www.meljac.net ,le dossier « Paroisse »
Les variantes de ce patronyme parmi les plus répandues sont : Guirard, Guiraud, Guiraudet, Girard, Giraud, etc...

KALITAT :
Nous n’avons pas trouvé avec certitude l’origine du patronyme Kalitat, sachant que Jean Kalitat était originaire de Pologne sauf à considérer la traduction en français de « kalitat », par qualité.
Jean Kalitat, élevé chez Roque de la Treillie de St.Just, fut domestique chez Azam des Combets de Rullac puis Tayac du Mas Ricard de Meljac. Décédé en 2000, il repose au cimetière de Meljac dans la sépulture Tayac du Mas Ricard.

LACAN - GABEN : le Puech Issaly
On compte près de 2700 porteurs du patronyme Lacan en France actuellement et c'est dans l'Aveyron que le nom est le plus répandu (le 49ème des noms les plus portés). Il faut y ajouter les Lacam; près de 1300 et majoritairement aveyronnais.
On trouve encore des Lacamp, majoritaires dans l’Aude, Lacand en Loire, Lacans en Haute-Garonne, Lacant dans les Alpes-Maritimes et le Var…
Tous ont la même origine correspondant au mot "calm", toponyme qui désigne un plateau montagneux et aride ou également un pâturage.
Le patronyme Gaben, très porté dans l’Aveyron (au 400ème rang des patronymes répertoriés sur le département) et dans l’ensemble de Midi-Pyrénées, connaît de nombreuses variantes : Gabens, Gaven, Gavenc ou Gavens…
Les dictionnaires d’occitan de Mistral et d'Alibert traduisent le mot "gaben" par soc de charrue, en précisant que ce sens se rencontre dans l'Agenais et le Rouergue, et estiment que "gavenc" en est une variante.
Mistral ajoute cependant pour "gavenc" le sens "habitant près d'un gave".

LAURENT : Le Martinesq.
Nom de baptême formé sur le latin Laurentius, dérivé de laurus (= laurier). Le laurier étant un symbole de victoire, on comprend le succès de ce nom dès l'époque romaine. Par la suite, dans la chrétienté, il représente la victoire de la nouvelle religion sur le paganisme, à l'image de saint Laurent brûlé sur un gril au IIIe siècle, en se riant des flammes.
Les porteurs du patronyme « Laurent » sont très nombreux (plus de 95000) et apparaissent au 23ème rang des patronymes les plus portés en France.
On rencontre plus fréquemment en Aveyron la forme Laurens qui a la même origine.

LEBON : Le Martinesq, La Borie de St. Just.
Surnom donné à un homme bon.
Au Moyen Age, l’adjectif bon avait le sens de brave. Les porteurs du patronyme Lebon étaient à l’origine, des hommes courageux. Le patronyme très fréquent dans le Nord est « venu du Nord » à Meljac.

LEDUC : Grascazes Hautes
Duc, du latin « dux » = chef, guide, avec des variantes : Leducq, Leducque, Leduck… La forme « Le Duc » est en général d’origine bretonne.
Le patronyme Leduc a été donné soit pour désigner celui qui exploitait des terres appartenant à un duc, soit encore pour nommer celui qui était ou avait été au service d'un duc.

LOUBIERE: Le Mas Ricard.
Du latin « lupus » = loup.
Loubière désignait la maison qu’habitait le « loubier », encore appelé louvetier, chasseur de loups qui vivait dans la France d’autrefois.
Les porteurs du nom Loubière sont près de 1600 en France ; principalement implantés dans l’Aveyron (on trouve le patronyme Loubière au 133ème rang des noms les plus portés en Aveyron), Paris et l’Hérault.
On trouve par ailleurs de nombreuses variantes en relation avec le loup : Loubier, Loubié, Loubery, Loubiat, Loubeyre, Loubes, Loubet, Loubinoux…

MACHILS : le Bourg.
D’origine inconnue, peut-être s’agit-il d’un dérivé de Mache, qui désigne une mare dans le Berry et en Moselle ou une terre continuellement détrempée, un marais, en Anjou et dans les Ardennes… ?

MADER :
Plusieurs interprétations s’offrent à nous.
Le mot Mader trouve sa traduction occitane en Madrier , qui évoque un épais plateau de bois, une grosse planche. Par extension, le mot Madier a désigné l’artisan charpentier.
On trouve aussi une autre interprétation qui passe par Mader, de l’allemand Maeder ou Mäher, le faucheur.
On peut aussi penser légitimement au nom de personne d’origine germanique Madhard (mad = respect ou math = force + hard = dur) ; en français Médard.

MAFFRE :
Maffre est un nom de personne d'origine germanique, Matfrid composé des racines math = force, pouvoir et frid = paix.
Ce patronyme est surtout porté dans le Tarn, l'Aveyron et l'Hérault.
On retiendra quelques variantes du nom Maffre et ayant la même origine : Maffrey, Maffreix, Maffret, Mafre ou Mafré…

MALLIE :
Patronyme porté dans le sud-ouest, Mallié semble trouver ses origines dans le nom donné au moyen âge à un cheval portant une malle ou que l’on attelait à la malle de poste.
Par extension, il a été donné comme nom de famille au conducteur de la malle de poste.
A Meljac, une famille Mallié vivait à Grascazes.
Mallié figure au 501ème rang des 20000 patronymes portés aujourd’hui en Aveyron. Malié, Mallier, Malet en sout les principales variantes usitées.

MASSOL : Le Bourg
Le mot Massol désigne dans le Midi, une masse, une massue; par extension, ce patronyme a désigné celui qui s’en servait.
Une autre origine est également suggérée pour ce nom. Il s’agirait d’un diminutif affectueux du prénom Thomas, Thomasson ou Thomassol, formé par aphérèse (= amputation de l’initiale d’un nom ou prénom. Exemple : Toine pour Antoine ; Massol ou Masson pour Thomassol ou Thomasson)
Ce nom de famille Massol est très fréquent dans le Midi en général et en Aveyron en particulier où il est le 56ème des noms les plus portés (Voir plus bas, le patronyme « Thomas »).

MATHON-MENEGHINI : le Bourg
Nouveau venu à Meljac, le couple Claude Mathon-Brigitte Ménéghini d’Argelès sur Mer a racheté la maison Lantaires-Bessière du Bourg à titre de résidence secondaire : nous leur souhaitons la bienvenue à Meljac.
Le patronyme MATHON aujourd’hui unique à Meljac, n’est pas rare en France. Il apparaît au 1146ème rang des noms les plus portés en France.
Mathon est l'un des nombreux dérivés de Mathieu, nom de baptême d'origine biblique issu de l’hébreu « mattai » = don de Dieu.
Le paronyme Mathon compte de nombreuses variantes et diminutifs parmi lesquels : Mathon, Mathonet, Mathonnet, Mathonat, Mathoneau…
Le patronyme Meneghini, également unique aujourd’hui à Meljac, se situe autour du 38000ème rang des noms les plus portés en France.
D’origine italienne, le nom de famille Meneghini serait un diminutif de Menico, lui-même diminutif du prénom Domenico (= Dominique) par suppression de la première syllabe.
On trouve de nombreuses variantes telles que : Menegolli, Menegoni, Menegon, Meneghin, Meneguzzo…

MAUREL : SoulagesMaurel est un dérivé méridional de maure qui désignait à l’origine une personne brune de peau ou de cheveux.
Ce patronyme est très répandu en France sous cette forme avec les variantes Maureille, Maurelle, Maurelet, Maureloux, Maurelli…ou sous la forme Morel avec les variantes Morelle, Morelet, Morelon, Morelot, Morellou, Morélec…
Maury, patronyme très répandu en France ne peut être avec certitude considéré comme une variante de Maurel mais pourrait dériver du nom de baptême Maurinus, popularisé par Saint-Maurin au 6ème siècle ou du diminutif de Maurici = Maurice.

MAZARS : La Bessière.Le nom M
azars est un toponyme dérivé du latin mansus = ferme, domaine rural : il évoque la localité d’origine de la famille qui porte ce nom. On peut aller plus loin en constatant que ce mot est composé de «mas » = domaine rural et de « ars» = terre défrichée par brûlis.
Le nom de Mazars est principalement porté dans l’Aveyron, en région parisienne et dans le Tarn.
En Aveyron, il est le 21ème des patronymes les plus portés.
On trouve parmi ses variantes ayant la même signification : Mazards, Mazard, Mazas…

MOLENAT:
Patronyme porté dans l'Aveyron, désigne celui qui est originaire de Molénat (deux hameaux portent ce nom à Saint-Amans-des-Cots et à Saint-Parthem).
Le suffixe -at semble situer son origine dans le Massif Central. Molenat est probablement dérivé de l'occitan "molena" (= fondrière, marécage), mais pourrait aussi avec modification d’orthographe provenir de Molinat qui désigne un petit moulin et par extension le meunier.
On retiendra parmi les nombreuses variantes de même origine: Molénac, Molinié (voir ci- Mouly (voir plus bas), etc…
A Meljac, on connaissait Pierre Molénat, « domestique » chez Albinet du Féraldesq. Décédé en 1998, il repose au cimetière de Meljac.

MOLINIER :
Le patronyme Molinier est issu d’un nom occitan qui désigne à l’origine le meunier. On en connaît les variantes ayant la même origine telles que : Moliné, Molinié, Moliner, Molinari,Moline, Molineri, Mollinier…
Le père Joseph Molinier fut curé de la paroisse de Meljac de 1964 à 1983 où il succéda au Père Guiral (voir à ce propos votre site www.meljac.net à la page Paroisse»).
La commune de Meljac eut par ailleurs à déplorer la mort au champ d’honneur en Algérie le 27 avril 1957 de Maurice Molinier de la Pierre Blanche.

MOULY : La Tapie.
Le patronyme Mouly est une variante méridionale de moulin. Les premiers Mouly habitaient donc près d’un moulin où y travaillaient (a donné aussi la variante Delmouly ou Delmoly de la même manière que le patronyme Moulin a ses variantes Dumoulin, Desmoulins…).
Ce peut-être aussi le surnom du meunier encore que le meunier était généralement désigné par Molinié ou Molinier (et ses variantes : Moline, Molinari…)
Le patronyme Mouly est le 40ème des noms les plus portés en Aveyron.

NESPOULOUS :
On compte à peine 800 Nespoulous en France essentiellement dans l’Aveyron et le Tarn.
Nespoulous est un toponyme qui désigne un lieu où pousse le néflier (en occitan "mespola" ou "nespola" = nèfle ou néflier).
La famille Nespoulous résidait sur la paroisse, au Rial de Rulhac où sont désormais ses descendants Claudine et Jean-Marie Nespoulous et Agnès et Séverin Suau voir plus bas).
Parmi les variantes ou formes voisines de même origine, on cite: Nespoules, Nespoulet, Nespoulos, Nespoulier, Nesplier, etc...

PANIS :
Les porteurs du nom Panis sont actuellement environ 1400 en France, principalement établis dans l’Aveyron et le Tarn.
On connaissait au moins deux familles Panis à Meljac ; l’une au Bourg, l’autre à Grascazes.
M. Jean-Baptiste Panis de Grascazes sera effectivement de 1906 à 1917conseiller municipal puis 1er adjoint dans l’équipe municipale de Meljac. Au décès du maire, M. Auguste Bousquet, le 14 avril 1917, il fera fonction de maire et aura en charge de préparer les élections de 1919 (voir à ce sujet la brochure « 24 juin 2006 – le Centenaire ou sur www.meljac.net le chapitre VI pages centenaire).
Du latin panicius, le patronyme Panis correspond à l’occitan panic ou panis qui désigne le millet (le mot panis existe également en français pour désigner le millet).
Panis est donc soit le surnom d'un producteur de millet, soit un toponyme désignant un lieu planté en millet.
Parmi les noms de même origine, on a relevé notamment : Panissal, Panissard, Panissat, Panissaud, Panisset, Panissié, Panissier, Panichot,etc...

POMAREDE
Ce nom désigne un lieu planté de pommiers (le latin poma désigne au départ n'importe quel fruit, mais il est attesté dès le Ve siècle avec le sens de pomme). Par extension, il désigne les personnes qui y vivaient. Ils sont près de 1300 à porter ce nom en France et notamment dans l’Aveyron, le Tarn et le Lot et Garonne.
A Meljac, la famille Robert (voir plus haut) a pris à la Tapie, la succession de la famille Ponarède.
De nombreuse variantes de même sens peuvent être relevées (voir aussi plus haut, le patronyme Pomiès) : Pommarède, Pomaret, Pomarat, Pommerol,Pommerieux, etc…

POMIES : au Féraldesq et à Grascazes Basses (anciennement « la Barraque de Druilhe »).
Le patronyme Pomies désigne celui qui habite un lieu marqué par la présence de pommiers.
Pomiès est le 755ème sur 20000, des noms portés en Aveyron.
Il est fréquent dans toute la France et se rencontre notamment dans les Deux-Sèvres, le Loiret, la Savoie et le Dauphiné.
On trouve de nombreuses variantes parmi lesquelles : Pommiers, Pommiès, Pommiez, Pommé, Pommés, Pomé, Pomés, Pommié, Pomarède (voir plus bas), Poumeyrasse, etc…

RECOULES :
Les porteurs du nom Recoules sont un peu plus de 800 en France, majoritairement implantés en Aveyron et dans le Tarn.
Recoules est aussi un toponyme très répandu: nom de commune, de hameaux ou de fermes dans ces départements.
Les formes médiévales du nom montrent que le toponyme a le sens de rocher, lieu rocheux (Rocolas en 1179 pour Recoules-Prévinquières).
On rencontre aussi les variantes suivantes qui ont le même sens: Recoule, Recoulle, Recoulat, Recoulet, Recoulin, Recouly, etc...

ROBERT : La Tapie, La Borie.
Nom de personne d'origine germanique, Hrodberht (hrod = gloire + berht = brillant). Le patronyme est très fréquent dans toute la France (5ème au hit-parade français). Il se rencontre notamment dans la Loire-Atlantique, mais aujourd'hui c'est à la Réunion qu'il est le plus porté. Sur l’Aveyron, Robert est le 106ème des noms les plus répandus.
A Meljac, la famille Robert est originaire de la Borie et a fait souche à la Tapie (voir plus bas, Pomarède).
Robert a produit de nombreux diminutifs parmi lesquels : Roberteau , Roberteaux, Robertet, Roberton, Robertou, etc …

RODRIGUES DE BARROS : La Pierre Blanche.
Nom composé de :
Rodriguès d’une part qui est un nom ibérique formé à l'aide du suffixe -EZ sur le nom de baptême Rodrigo. Ce dernier provient d'un nom de personne germanique, Hrodric (hrod = gloire et ric = puissant). La forme Rodrigues est galicienne ou portugaise.
de Barros d’autre part qui désigne une personne originaire d'une localité appelée Barros, toponyme fréquent aussi bien au Portugal qu'en Espagne, et qui évoque le plus souvent un terrain argileux (barro = argile). À noter aussi qu'autrefois, au Portugal, le mot "barro" a désigné un petit domaine, un groupe d'habitations, une petite maison ou un petit terrain.
Les Rodrigues de Barros de la Pierre Blanche sont les descendants de la famille Molinier de la Pierre Blanche (voir plus bas).

ROUBE : Le Mas Ricard.
Surnom donné à celui qui a le teint rougeaud, éventuellement les cheveux roux (ancien français rovel, du latin rubellum ou rubeum), c'est du moins le sens du nom en Normandie, où il est le plus répandu. De la même manière, le patronyme Roze ou Rozière a pu être donné comme surnom aux personnes ayant un teint rosé.
Dans le Massif Central, par contre, c'est un diminutif de rouve (du latin « robur » qui signifie à la fois chêne et robustesse, variante de rouvre = variété de chêne), et donc un toponyme.
Le patronyme Roube/Rouve connaît de nombreux diminutifs parmi lesquels : Rouvelaud, Rouvelet, Rouvelin, Rouvellou, Rouvelou, Rouveloup, Rouveloux,etc… il peut par exemple désigner celui qui est originaire de Rouvellac, hameau de Rullac-Saint-Cirq.

ROUTABOUL :
Ce patronyme est surtout présent dans l’Aveyron et dans le Tarn mais on trouve aussi les formes Rotaboul dans le Tarn ; Ratabouil et Rataboul dans l’Aude, l’Hérault et le Tarn.
Tous ces noms ont la même origine, le latin rutabulum ; il s’agit d’une barre utilisée par le boulanger pour remuer les braises du four, également appelée fourgon, qui a donné l'occitan redable.
Routaboul pourrait ainsi être le surnom donné à un boulanger. Pour l'anecdote (mais allez savoir !) précisons qu'en latin rutabulum désignait aussi le membre viril.

SERFATI : Le Suc, Le Puech Issaly.
Ce patronyme est notamment porté par des Juifs séfarades originaires du bassin méditerranéen et signifie en hébreu "le Français" (Sarfathi).
On retiendra parmi ses variantes de même origine : Salfati, Sarfati, Serfaty, Zarfati.

SERIN (ancienne maison LARROQUE) : le Bourg
Le patronyme SERIN est surtout porté dans l'Aveyron (170ème rang des noms répertoriés sur le département) et la Vendée, ainsi qu'en Guadeloupe.
Il désigne selon les sources celui qui est calme, serein (du latin serenus : calme, tranquille ; en occitan seren). Selon d’autres sources, ce nom aurait été donné à des personnes qui chantaient ou sifflaient bien; rappelant le chant de l’oiseau du même nom (le sens péjoratif donné à ce nom utilisé alors comme surnom pour désigner familièrement un « nigaud » n’est apparu que bien plus tard).
Le patronyme LARROQUE, de l’occitan roca, la roche, le rocher désigne également un ouvrage fortifié au sommet d'un éperon rocheux. Il évoque une caractéristique ou le nom du lieu d’origine de la personne qui le porte.
Ce patronyme est particulièrement fréquent sous cette forme Larroque ou sous d’autres formes, Laroche, Larocque, Laroque, Roques… dans le Sud-Ouest, tout comme sont fréquentes aussi les localités portant ce nom : Roquelaure, Roquépine, Roquefort, Roquebrune, Rochegune, Roquecourbe, Laroque des Arcs, Laroque-de-Fa, Larroque-Toirac…
En Aveyron, sous la forme Larroque, il est au 831ème rang des patronymes du département.

SIGAL:
Assez courant en Rhône-Alpes et en Provence, le patronyme Sigal est la forme languedocienne du nom Sigaud ; nom de personne d'origine germanique, Sigwald (sig = victoire et waldan = gouverner), latinisé en Sigoaldus, Sigaldus.
On trouve parmi ses variantes de même sens : Sigault, Sigaut, Sigaux, Sigaudo, Sigaudy, etc…
A l’origine installée au Martinesq de Meljac (maison Fenoglio actuelle), la famille Sigal s’installa à titre de fermier au Puech Issaly sur la ferme Enjalbert François. Aujourd’hui en 2012, Albert Sigal passe depuis quelques années des jours paisibles à la maison de retraite de Réquista.

SOULIE : Le Cap Fourquet
Nom de famille particulièrement fréquent dans le sud-ouest de notre pays et notamment en Aveyron sous la forme Soulié ou Soulier.
Il se décline également sous les formes Soler, Solé, Solier,, Soullier ou Soulé…
Le patronyme Soulié est le 11ème des noms portés en Aveyron.
Plusieurs origines sont attribuées à ce patronyme. La plus admise serait celle d’un lieu exposé au soleil (du latin solarium).
On évoque aussi la maison à étage désignée dans le sud par le terme soulié ou solier ; ce patronyme aurait ainsi désigné ceux qui habitaient ce type de lieux.
L’origine la moins plausible référerait à un ancien nom de métier : celui qui fabrique des soles, c'est-à-dire des semelles ou des sandales.

SUAU : Le Rial
Du latin « suavem = suave, le patronyme Suau est à l’origine un surnom désignant une personne douce, aimable.
Suau en occitan existe sous forme d’adjectif et signifie suave, calme, doux, tranquille ; sous forme d’adverbe avec le sens de doucement, tranquillement, lentement et sous forme de nom et désigne la joie, le plaisir.
Suau est classé au 482ème rand des noms aveyronnais et au 13027ème rang des noms de famille en France, majoritairement dans le sud.

SURIN : Cabrol.
Ce patronyme est probablement une variante du nom de baptême Séverin (latin Severinus, diminutif de Severus = sérieux, sévère).
A l’inverse de Séverin ou Sévère, il semble assez peu usité. On le trouve principalement dans l’ouest du Bassin Parisien et notamment en Eure et Loir.

TABARDEL:
L’ancien français désignait du nom de « tabart », le manteau que les gens de guerre portaient par-dessus leur armure ; et par la suite, la cotte aux couleurs du seigneur que portaient les hérauts d’armes.
Tabard, Tabart et les diminutifs Tabarin, Tabary, Tabarel, Tabardel furent donnés comme sobriquet aux porteurs habituels de manteaux longs à grosse étoffe.
En pays d’Oc, un autre sens doit être envisagé : il s’agit de « tabor » (« tabard » en Béarn), ancienne forme de tambour qui aurait donné également les patronymes Tabourel, Tabourin Tabardel, noms donnés à des joueurs de tambours ou d’instruments à percussion.
Par extension, ce type de patronyme fut donné aux camelots ; aux gens qui parlaient beaucoup, faisaient du bruit comme un tambour.
Ce n’est pas le souvenir que nous a laissé Albert Tabardel, homme discret, ancien domestique de Cannac-Gaubert du Clot qui repose depuis 1994 au cimetière de Meljac dans la sépulture Canac-Gaubert.

TAYAC: Grascazes. Basses, Le Féraldesq, La Baraque de Marcillac, Le Mas Ricard.
Tayac est un nom de lieu (toponyme) devenu nom propre, composé du suffixe « ac » présent dans de nombreux toponymes, suffixe localisateur (qui remonte au gaulois « accos », en latin « accum »), il signale la présence dans le lieu considéré de ce que précise le sens du radical « Tay » comme « Taius » = le domaine de Taius.
Il en est ainsi pour Meljac, le domaine de Melius, pour Rullac, le domaine de Rulius…
Le patronyme Tayac est au 533ème rang des 20000 portés en Aveyron.

THOMAS : le Bourg
Nom de baptême d’origine araméenne et porté par l’un des apôtres du Christ. Son sens étymologique est « jumeau, être double ».
C’est l’un des noms de famille parmi les plus portés en France, il apparaît au 4ème rang, après Martin, Bernard et Petit du palmarès 2008 des noms les plus portés en France (le patronyme Dupont ne vient, contrairement à ce que l’on croit habituellement, qu’au 29ème rang).
En Aveyron, Thomas n’est qu’au 88ème rang des noms les plus portés.
Le patronyme Thomas connaît de nombreuses variantes : Thomé, Thoumas, Tomas, Tomasi, Tomasini, Thomasse, Thomasseau, Thomasset, Thomassey, Thomassol, Thomasson… (Voir plus haut, le patronyme « Massol »)

TRECASSE: La Baraque de Marcillac
Il s'agit d'un toponyme (= les trois maisons) utilisé pour désigner un hameau.
Dans sa variante Trescases, tres peut-être le préfixe provenant de l’adverbe tras-, tré, qui signifie au-delà de, derrière… comme dans Tré-bosc, Tré-mont, Tres-peuch…au-delà du bois, derrière la montagne, au-delà du puy.
Alors, « les Trois maisons ou derrière les maisons »… ?

TREILLES :
Ce nom désigne une treille (latin trichila) et nous rappelle que la maison de celui qui portait ce patronyme était agrémentée de treilles. On compte en France, moins de 100 porteurs de ce patronyme, rencontrés notamment dans la Loire et l'Ardèche, ainsi que dans la Corrèze et dans l'Aveyron où il est en 451ème place des noms les plus portés sur ce département.
Les variantes Trelhe, Trille, Trilhe… ont la même origine.
La famille Treilles était installée à Grascazes où elle exploitait une ferme en même temps qu’elle gérait une entreprise de battage. Ses descendants, la famille Tayac de Grascazes poursuivent l’exploitation agricole.

VAYSSETTES :
Le nom désigne en occitan ("vaissa") le noisetier et vient du mot Vaisse ou de sa variation orthographique Vaysse. Nombre de hameaux, dans le sud de la France portent ce nom. C'est donc un toponyme devenu nom de famille.
Les premiers porteurs du nom habitaient près d’un noisetier ou étaient originaire d’un de ces lieux-dits.
Ils sont à peine 1000 en France à porter le nom de Vayssettes et près de 2700 celui de Vaysse ou Vaisse.
Vayssettes est l’un des nombreux dérivés de même origine que Vaisse et Vaysse au même titre que : Vayssac, Vayssade, Vayssat, Vaysset, Vayssette, Vayssiaire, Vayssié, Vayssier, Vayssière, Vayssières, Vaysseix, Vayssou, Vayssouze, etc…

VERNHES :
Verne, Vern, Vernhes, Vergne, Vergnes, Vernhet, Vernaud, Vernais, Vernaz, Vernier, Verneret, Duvergne, Duvernois, Lavergne, Vergnas, Vergnon, Vergnadou, Vergneau, etc… autant de variantes de Vernhes qui partagent le même sens : le vergne, nom régional de l’aulne dans le sud de la France.
Par extension, le mot désignait ceux qui vivaient à proximité d’un bois d’Aulnes (d’un « Vergnas » dira-ton à Meljac) ou qui en étaient propriétaires….
Les porteurs de ce nom sont nombreux ; près de 2500, essentiellement en Aveyron, sous la forme Vernhes ; près de 5500 sous la forme Vergne ; 1400 sous la forme Vernet auxquels il faut ajouter les porteurs des multiples « variantes » présents dans plus de 80 départements.
A Meljac, le porteur de ce patronyme est le Père Henri Vernhes, en charge depuis le décès du Père Molinier (voir plus haut) en 1983, de la paroisse dans le cadre du « relais paroissial Meljac – Rullac - Saint Cirq - Bégon » (voir sur www.meljac.net en page Paroisse ).

VIAROUGE : Le Mas Ricard, la Laurentie.
Ce patronyme semble l’assemblage de via = la voie et de rouge, du latin rubellum ou rubeum qui signifie rouge, roux (cf. plus haut le patronyme Roube) ou ronce, mûre.
A l’origine, le patronyme Viarouge désigne probablement une personne habitant près d’un chemin de ronces.

VIGROUX : Le Bourg
Vigroux est une forme contractée de Vigouroux rencontrée notamment dans le Rouergue.
Sous la forme Vigroux, c’est le 86ème des noms les plus répandus sur le département de l’Aveyron. Sous la forme Vigouroux, il est au 247ème rang.
Il s’agit d’un surnom donné à un homme vigoureux, robuste. Le nom est porté à la fois en Bretagne (notamment dans le Finistère) et dans le Sud-Ouest.
On trouve aussi les formes Vigoureux, Le Vigoureux, Vigor, Vigorie, Vigouret, Vigreux…

POUR CONCLURE…

Le nom de famille est une des principales composantes de l’identité de chaque personne ; une partie d’elle-même qui lui tient profondément à cœur.
Il n’est qu’à voir l’exaspération ressentie par tout un chacun lorsque son nom est déformé sur une adresse ou « écorché » au téléphone.
Le nom de famille dont on a hérité de ses ancêtres et que l’on va – et veut – transmettre à ses descendants a pris une telle importance que les femmes ont réclamé la possibilité, pour elles aussi, de le transmettre.
C’est ainsi que depuis l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2005, de la loi Gouzes, il est désormais permis de donner aux enfants le nom de famille du père, de la mère ou des deux accolés dans l’ordre de leur choix : du travail en perspective pour les employés de l’état civil, les notaires et les généalogistes…
A Meljac, nous n’en sommes pas là…
L’ambition de Meljac.Net se bornait à vous proposer dans ces quelques pages, une revue aussi complète que possible des noms de famille de notre village, souhaitant que chacun y retrouve sans déplaisir, l’origine et le sens probables de celui qu’il porte.

NOS SOURCES :
- La tradition orale « meljacoise et alentours »
- Les noms de lieux de l’Aveyron de Jean-Marie Cassagne & Mariola Korsak aux éditions Sud-Ouest
- Les noms de famille de l’Aveyron de Belser, Brégeau, Mergnac et Millat aux éditions « Archives & Culture »
- Toponymie des pays occitans de Brigitte Boyrie-Fénié et Jean-Jacques Fénié aux éditions du Sud-Ouest
- Des sites internet dont http://www.geopatronyme.com / www.geneanet.org/ornomastique…,
- Notre site www.meljac.net , dont le chapitre « UN SIECLE, ou presque, D'ECOLE A MELJAC »

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