Les églises
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Notre Paroisse : Saint-Martin du Céor, Notre Relais : Bégon, Meljac, Rulhac, Saint-Cirq et notre église de Meljac …
Saint -Martin du Céor est, depuis l’année 2000, la nouvelle Paroisse de Meljac.
« 1 Paroisse, 16 clochers », la Paroisse de Saint -Martin du Céor rassemble effectivement les églises d’Arvieu Notre-Dame d’Aures, Auriac, Bégon, Caplongue, Carcenac, Cassagnes, Comps-Lagranville, Meljac, Rulhac, Saint-Cirq, Salmiech, Saint-Hilaire, Saint-Sauveur de Grandfuel, Taurines,Tayac et Trémouilles.
La paroisse de Saint-Martin du Céor est structurée en 4 relais regroupant chacun 3 ou 4 églises des anciennes paroisses ; chaque relais étant placé sous la responsabilité d’un prêtre :
- 1. Auriac, Cassagnes, Taurines et Tayac sous la responsabilité du Père Carrié
- 2. Arvieu, Caplongue, Notre-Dame d’Aures également animés par le Père Carrié
- 3. Saint-Amans Salmiech, Carcenac, Trémouilles, Saint-Hilaire, Comps Lagrandville, Saint-Sauveur de Grandfuel animés par le Père Théron
- 4. Bégon, Rulhac, Saint-Cirq et Meljac enfin, en charge du Père Vernhes.
Meljac
Rullac
Bégon
Saint-Cirq
Saint-Martin du Céor : pourquoi cette appellation ?
Depuis plus de mille ans, l’influence de Saint-Martin a marqué toute notre région. Saint-Martin est considéré comme l’apôtre des campagnes depuis les premiers siècles de l’annonce de la foi en Gaule. En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.
Jadis, un prieuré Saint-Martin qui devint paroisse, fut installé sur les rives du Céor alors que les paroisses actuelles n’existaient pas. Aujourd’hui aucune église, aucun relais ne porte cette dénomination.
« Baptiser » ainsi notre nouvelle Paroisse, c’est une manière de se renouveler en plongeant profondément dans les racines du passé.
Le Céor qui baigne presque toute notre nouvelle paroisse, permet aux personnes extérieures à la région, de nous situer aisément.
L'église de Meljac
L’église de Meljac demeure sous la protection de son Saint patron, Saint-Blaise dont la fête se tient, chaque année, le 3 février.
Dicton : « Si le jour de la Saint-Blaise est serein, bon temps pour le grain »
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Église de Meljac…un peu d’Histoire…
Sous l’Ancien Régime, dans tous les « papiers notariés », Meljac est le plus souvent désigné comme Paroisse, quelquefois comme communauté. L’Eglise de Meljac est le centre de toute l’activité sociale sous la direction du curé ou recteur assisté d’ « oeuvriers» ou « marguilliers », membres de la paroisse : tenue des registres d’état civil, secours aux nécessiteux, organisation des collectes, entretien et réparation de l’église…
L'église de Meljac
La construction de l’église antérieure à l’édifice actuel peut être datée de la fin du 14ème début du 15ème siècle. Orientée différemment par rapport à l’église actuelle, son entrée sous le clocher regardait le nord et faisait face au château de Meljac, bâtiments de l’ancienne ferme Almayrac.
L’église sera agrandie à la fin du 17ème siècle comme en témoigne l’inscription « 1684» retrouvée sur le montant de la porte d’entrée lors de sa démolition en 1899, avant la construction de l’église actuelle en 1900.
Entre-temps, en 1878, le chœur de l’ancienne église aura été restauré.
Dix huit « desservants » se seront succédé en un peu plus de 3 siècles, de 1678 (date à laquelle faute de documents antérieurs, commence notre recherche) à 2012 : Clément, Julien, Carcenac, Grimal, Agret, Enjalbert, Benoît, Amans Molinier, Boudes, Ravailhe, Cance, Calmels, Clergue, Gaffard, Albouy, Guiral, Joseph Molinier et Vernhes.
L’église telle que nous la connaissons aujourd’hui fut construite en 1900. Le 21 juillet 1900, le clocher prêt à couvrir fut frappé par la foudre, ce qui retarda les travaux.
Le 23 décembre 1900, dernier dimanche de l’avent, le « grand vicaire Ricard de en fit la bénédiction le matin avant la messe en présence de la plus grande partie de la paroisse et par un temps de pluies considérables qui étaient sans doute l’image des grâces considérables dont Dieu voulait nous inonder dans ce nouvel édifice construit à la sueur de nos fronts » (extrait des notes du curé de Meljac de 1878 à 1906).
La toiture de l’église et du clocher fut restaurée une première fois en 1979 par les entreprises Didier Loubière et Patrick Robert.
En 2010-2011, le toit de l’église, à l’exception du clocher encore en bon état, fut de nouveau rénové par l’entreprise Didier Bounhol de St. Martin des Faux.
Quant aux cloches, commande fut passée, le 21 juillet 1837, par la Fabrique » de Meljac à M. Hippolyte Triadou, fondeur à Rodez, de deux cloches. Ces deux cloches seront livrées, payées et installées en 1841.
Le 16 septembre 1889 se tient à Meljac, la bénédiction solennelle d’une nouvelle cloche sortie des ateliers Triadou de Rodez. Elle pèse 220 kilos et « donne la note si naturel, ancien diapason ». Elle porte l’inscription «Cor Jesu sacratissimum miserere nobis - Clergue. H. curé 1889 » ainsi que les noms du parrain et de la marraine, Louis Mazars de la Bessière et Marie Rey épouse Enjalbert du Puech.
Il y a fort à parier qu’en 2012 les 3 cloches en place dans le clocher de l’actuelle église de Meljac sont bien les 3 cloches récupérées sur l’ancienne église avant démolition ; mais cela reste à vérifier.
La fonction de sonneur - lo campanaire, à Meljac on prononçait lou campanier – fut, autant qu’on s’en souvienne, dévolue au plus proche voisin de l’église pour autant qu’il l’acceptât.
Ainsi ce fut le plus souvent à la famille Massol du Bourg qu’incomba la mission avec, de 1922 à 1950, Ernest Massol, le grand père d’Alain et de Jean-Paul ; de 1950 à 1974, René Massol, père d’Alain et de 1974 à 1985, Ernest Massol, frère de René et père de Jean-Paul ; avec en 1977-78, un « intermède » assuré par Maurice Vigroux du Bourg de Meljac.
Après le décès d’Ernest Massol en 1985, les cloches furent électrifiées.
Les prêtres de Meljac :
Ce n’est qu’à partir de 1791, avec la transformation de toutes les institutions et la création par l’Assemblée Constituante des départements, cantons et communes qu’apparaissent à côté de paroisse, les termes de commune ou de municipalité pour désigner Meljac.
Avec le Concordat (1801) sont instituées les « Fabriques » par un arrêté du 7 Thermidor An XI de la République, daté de Bruxelles (Bonaparte, à l’époque « consul à vie » parcourait déjà les routes de l’Europe et avait annexé la Belgique à la France) ; arrêté certifié conforme par Sainthorent, préfet de l’AVEIRON (sic) et Bessière, secrétaire général de la préfecture du Département.
Les documents dont nous disposons à aujourd’hui ne nous permettent pas de remonter au-delà de 1678 pour établir la liste ci-dessous de nos prêtres.
L'église de Rullac
Restauration & Agrandissement de l’église de Rullac 1896-1900
La présente galerie se veut le résumé en 40 pages de l’étude d’un dossier découvert aux Archives Départementales de l’Aveyron à Rodez, sous le titre « restauration et agrandissement de l’église de la paroisse de Rulhac ». La conduite de ce dossier initié en juin 1896 dans le projet monté par l’architecte Sylvain Landès de Rodez, aboutira 4 ans plus tard, le 15 avril 1900, les travaux étant achevés, par le « bon à régler » donné par le maire de St.Cirq afin que soit versée à la fabrique de la paroisse de Rullac, la subvention de 5000 Frs accordée par le ministère de l’Intérieur et des Cultes.
On se souviendra qu’à l’époque, la paroisse de Rullac était commune de St.Cirq qui assura la relation entre la fabrique de Rullac et le ministère des cultes via la préfecture de Rodez. Fidèles à la vérité historique, nous avons présenté les principaux documents supports de la démarche en nous efforçant de respecter notamment les plans de l’architecte nécessairement réduits pour compatibilité avec les formats requis par le site. Nous n’avons trouvé aucune note ni document émanant du curé de Rullac à l’époque, M. J.St Geniez (comme les écrits du curé Clergues lors de la reconstruction de l’église de Meljac). Nous menons actuellement une recherche aux Archives Diocésaines de Rodez et ne manquerions pas, si l’opportunité s’en présentait, de compléter le présent dossier.
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