Le cimetière

Histoire du cimetière

En 1885, une pièce de terre de 1200 mètres carrés (40x30 mètres) avait été acquise dans la propriété de Jean-Pierre Antide Bousquet, au Bourg de Meljac, au prix de 312 francs.
Il s’agissait de déplacer le cimetière, alors situé autour de l’église, vers ce nouveau site.

En mai 1888, on procéda à la bénédiction solennelle du nouveau cimetière et au transfert des restes de l’ancien curé Boudes reposant antérieurement au pied de l’église.
A partir de cette date, les inhumations se feront dans ce cimetière et en 1897, près de 10 ans après la désaffection de l’ancien cimetière, on procéda au recueil des restes des sépultures pour les transporter au nouveau, et on réalisa le déblaiement du tour de l’église.

Le cimetière sera agrandi quelques années plus tard (délibération du conseil municipal du 19 février 1922) d’une bande de terre d’environ 200 m2 (7 x 30 m) correspondant aujourd’hui à l’allée de tombes au fond du cimetière, en haut (sépultures Albinet du Puech Issaly à Mouly de la Tapie).

En 1948, le cimetière sera « réorganisé » (création des allées et alignement des tombes) dans sa configuration actuelle.

Archives départementales

Les documents présentés ci-dessus ont été, pour la plupart, retrouvés aux archives départementales de l’Aveyron à Rodez.
Ils portent, ainsi qu’indiqué dans le titre de ce memo, sur la période 1885-1889 et, plus précisément du 13 juin 1885, date de la réunion du conseil municipal de la commune de St .Just où il a été traité, semble-t-il pour la 1ère fois, du projet de translation du cimetière de la paroisse de Meljac et acté en son compte-rendu, la désignation d’un budget pour l’achat d’un terrain ; au 26 juin 1889, date à laquelle le préfet après constat de la bonne réalisation de tous les travaux afférents au cimetière, donne accord au trésorier municipal pour leur règlement. Deux autres dates-clés méritent dans cette période 1884-1889 d’être retenues :
– le 11 mai 1887, date à laquelle le Préfet prend un arrêté de translation du cimetière,
– le 13 décembre 1888, date de la bénédiction du nouveau cimetière, donnant le signal du début de son utilisation.En pratique ce projet de translation du cimetière de Meljac se réalisera sur près d’un quart de siècle, si l’on s’en tient aux écrits du curé Clergue, en charge de la paroisse de Meljac, de 1878 à 1906 ; écrits dans lesquels il date les premières réflexions sur ce projet à 1873, sous le ministère de son prédécesseur, le curé Calmels et la date de translation des corps de l’ancien cimetière au nouveau, à mai 1897.L’Association Meljac.Net projette, à la manière de ce qui est réalisé avec ce premier dossier « Translation du cimetière de Meljac », de retrouver notamment aux Archives Départementales, et d’exploiter, le cas échéant, tous documents susceptibles de préciser « l’Histoire»(*) de notre village et notamment ce qui se rapporte aux principaux « monuments publics » : l’église, l’ancien château, le presbytère, le puits, l’ancienne école, la mairie…(*) : Approfondir et préciser notamment les éléments présentés dans le livre « MELJAC 2012 La mémoire de demain » au chapitre «Moments d’Histoire de Meljac des origines à 2012 », pages 49 à 71.
Meljac le 14.04.2015

Scan de quelques documents des archives départementales

Photos des caveaux prises le 16 Août 2024

Il nous est apparu, à l’issue de la page « Histoire du cimetière » que l’association Meljac.Net pouvait rendre à ses « visiteurs » un vrai service en réalisant « dans le détail », la présentation de toutes les tombes du cimetière de Meljac.

Il n’est pas rare en effet que Meljac.net soit interrogé sur l’état du tombeau de tel ou tel, sur les inscriptions figurant sur une tombe en particulier… et ce par des personnes ayant des origines « plus ou moins lointaines » dans notre commune, par des adeptes de la généalogie, par des personnes voulant rendre visite au caveau familial… ; bref par des personnes n’ayant pas pour la plupart la possibilité de se déplacer jusqu’au cimetière de Meljac.

Alors que nous procédions aux relevés photographiques dans le cimetière, un « Ancien » de passage au village, en visite au cimetière, nous confiait qu’il connaissait maintenant « plus de monde en dessous qu’au dessus » et qu’il se plaisait à leur « faire la visite » …voilà qui sera désormais possible, à distance si nécessaire.

Telles sont les raisons d’être de cette « exposition » que nous nous efforcerons d’actualiser au fil des informations qui nous seront fournies.